Le mystère du manoir

Par L'Orga

Marie de Mauconduits a été assassinée. Son coupable n’a jamais été retrouvé, du coup l’âme de cette jeune femme erre encore dans les murs de son manoir. À vous de jouer pour la libérer.

Qu’est ce qu’il faut pour sauver Marie

Mystery Escape propose ce que peu de licence parisienne ont : plus de deux salles identiques pour un même scénario. Nous avions déjà testé La prophétie Maya – qui possède pas moins de cinq salles. Aujourd’hui nous revenons pour Le mystère du manoir, présent en quatre copies.

L’accueil sur ce site est identique à ce que nous avons pu connaître chez Mystery Escape : c’est souriant et spacieux. Par contre, c’est toujours un écran qui nous donne l’histoire, plutôt que d’être contée par un Pierre Bellemare local.

La prison de Marie

Comme expliqué dans le briefing, nous voyons immédiatement le réceptacle de l’esprit de Marie. Il ne s’agit que d’un vulgaire buste de mannequin avec une chaîne cadenassée autour. Bon, on fait mieux côté crédibilité, mais admettons. Nous errons donc dans un appartement qui est assez classique et ancien. Aucun reproche à faire même si l’invitation au voyage, de part le thème, est assez limitée.

Nous avons affaire à des énigmes purement de logique et elles s’enchaînent assez facilement. Je saluerai l’anecdote pendant le jeu d’un de mes comparses qui dira : « Il y a écrit maison du monde sous une tasse, ça sert ou pas ? ». J’avoue avoir trouvé ça drôle.

La grande surprise résidera dans l’originalité des liens entre les pièces. Elles sont là où on ne les attends pas et se débloquent avec un grand plaisir pour le joueur. Néanmoins, cela restera insuffisant pour permettre une immersion conforme au thème annoncé.

La liberté de Marie

C’est clairement en moins d’une heure que l’esprit de Marie se retrouve libéré de ses chaînes. Autant le jeu est intéressant car les énigmes se suivent, même si séquentielles. Autant l’immersion n’est pas au rendez-vous.

Au final, un escape game qui ne permet pas de voyager très loin, très code-cadenas tout du long et qui, pour une histoire de fantôme, ne fait pas spécialement peur.