La Lock Academy, La Nalyse

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Il fallait bien que l’on revienne dans un Live Escape Game tant notre première expérience nous avait enchanté.

[MAJ 08/2020 : De nouvelles photos d’illustration ont été ajoutées.]

La nalyse n’est pas systématiquement raccord avec l’actu, elle n’est pas objective, ce n’est pas une fiche technique, elle ne fait pas de détails ou en donne tout plein selon l’humeur, elle n’est pas faites pour influencer tes achats de consommateur fou parce qu’elle n’en tirerait aucun intérêt, elle est juste écrite pour te faire partager mes goûts à moi, ton K.mi qui t’aime (un peu comme un gosse qui fait popo et qui est fier et émerveillé de le montrer à tout le monde.)

Je vous l’introduis tout entier

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Le sympathique salon d’accueil et son comptoir en livres.
On avait réellement kiffé Braquage à la Française de The Game. L’idée de se refaire un Live Escape Game tous ensemble a donc fait son chemin. Pour être tout à fait honnête, Tsokoa et Toma021 en on fait plusieurs de leur côté depuis, et on s’est retrouvé un soir pour faire la salle Lost de Team Break qui a été une très mauvaise expérience (mal mise en scène, accueil pas terrible, cadenas qui fonctionne mal, énigmes tirées par les cheveux, plusieurs personnes qui se font chier lorsqu’on y va à 5 ou 6, salle très sombre, poussiéreuse où il faisait très chaud… Bref, n’y allez pas !). Lorsque la Lock Academy, dont les portes viennent fraîchement d’ouvrir, nous a contacté pour tester ses salles, on n’a pas hésité mais pour le coup on ne savait pas trop à quoi s’attendre…

Le pitch dans ta potch

La Lock Academy est une école de détectives dont on fait partie en tant que joueurs. Elle a été fondée par le professeur Lock, lui-même détective de génie, qui, parti à l’étranger sur une affaire, a besoin de notre assistance pour résoudre deux enquêtes (pour autant de salles).

Attardons-nous là-dessus (enfin, moi, surtout…)

Tout d’abord il me semble intéressant de signaler qu’en plus de l’accueil tout à fait sympathique, le décor dans lequel on est reçu met déjà dans l’ambiance so british, design et un peu old school. Avec un comptoir fait de beaux livres en cuir, des abats-jours chapeau melon et des affiches arts-déco de personnages britanniques emblématiques. Cette ambiance britannique à l’ancienne est également, bien évidemment, encore plus présente dans les deux salles de jeu (mais surtout dans la première).

Dans la première, justement, « Un crime presque parfait » propose d’enquêter dans une sorte de Cluedo grandeur nature sur l’assassinat de Sir Doyle (doyen de l’établissement et mentor de Lock). On se retrouve donc dans le bureau de Doyle (ambiance feutrée, beaux objets un peu partout, vraiment très beaux décors) avec pour objectif de découvrir en moins d’une heure le coupable, son mobile et l’arme du crime. Basée sur la fouille et sur des énigmes tout à fait logiques, la salle que l’on commence par juger un peu petite révèle peu à peu ses secrets de manière particulièrement bien pensée. Les mécanismes sont mêmes parfois originaux et toujours plaisant à découvrir et à utiliser puisqu’ils ne se concentrent pas uniquement sur les sempiternels cadenas et coffres à code à ouvrir. Je ne peux évidemment pas vous parler de tout en détail pour éviter de vous gâcher le plaisir mais je me permets tout de même une anecdote. A un moment donné un téléphone (un vrai) est arrivé dans nos mains. On fouille dedans et voit un numéro à l’intérieur, on appelle. Et là on tombe sur un inconnu qui doit encore se demander qui sont ces « enquêteurs de la Lock Academy » qui l’ont contacté pour une affaire… Notre hôte nous avouera, mort de rire, que c’était la première fois que ça arrivait, les autres joueurs ayant plutôt tendance à suivre une démarche un peu plus logique avec le téléphone… Toujours est-il que la salle s’est avérée particulièrement plaisante et on était tellement bien dans notre élément qu’on a même battu le record de la salle ! J’aime beaucoup le fait que notre équipe de minables développe contre toute attente des sortes d’automatismes de jeu. Certains sont toujours plus habiles en matière de fouille, d’autres ont toujours le bon réflexe en matière de réflexion, d’autres en terme d’organisation. Et au final l’équipe entière s’en sort bien. Tout le monde avait toujours quelque chose à faire, et les énigmes se sont enchaînées dans l’ordre idéal et toujours très logiquement, sans trop de difficulté ni trop de facilité, preuve que la salle est maîtrisée par ses créateurs.

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Preuve qu’on a fait péter le score sur la première salle. La classe !

J’ai fait la deuxième salle « Très cher Lock » une semaine plus tard (et on avait toujours le record sur la première salle, si vous y allez et que vous nous apportez la preuve que vous nous avez battu, on vous offrira un truc) (genre, notre respect, par exemple) et cette fois sans mes comparses habituels mais avec d’autres amis dont c’était pour certains leur première fois (ça n’a pas fait mal). L’enquête propose cette fois de retracer la journée de Cher, fille de Lock (notez le jeu de mots débile comme on aime, « Un crime presque parfait » en est d’ailleurs rempli), disparue mystérieusement. Brillante élève de l’académie, elle était elle-même sur une enquête secrète d’envergure que l’on va être amené à découvrir. Cette salle repose un peu moins sur la fouille et un peu plus sur la réflexion collective. Les mécanismes des énigmes y sont eux aussi originaux et bien trouvés, l’ambiance y est un peu plus moderne et technologique à l’image du personnage de Cher. A ce jour seuls 40% des joueurs ont réussi cette salle (on en fait partie, mais à 2 minutes près c’était foutu). La raison est simple : les énigmes ont une certaine difficulté, cependant jamais tirée par les cheveux (ce qui n’est jamais frustrant). Le fait de jouer avec une autre équipe m’a aussi permis de constater que finalement avec Polygamer, on a une véritable cohésion d’équipe ce qui joue énormément sur le déroulement d’une enquête qui dans un groupe moins habitué à jouer ensemble devient moins fluide. Ce qui n’empêche pas d’apprécier à leur juste valeur les décors de la salle et le brio de ses mécanismes. J’ai donc été vraiment emballé par les deux salles et irai très probablement en 2016, faire leur troisième qui, niveau superficie, devrait a priori faire quasiment le total des deux premières. Alléchant.

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Chez le doyen Doyle.
Ne finissons pas sans parler de Alan Fairbairn, l’acteur qui joue le professeur Lock et qui nous accompagne par vidéo dans chaque enquête. Il incarne très bien son personnage et immerge tout à fait correctement dans l’aventure. C’est un comédien professionnel et ça se sent, l’équipe de Lock Academy a donc mis les moyens pour viser la meilleure qualité possible. Chose qui n’est pas forcément le cas dans toutes les Lockroom de Paris (Lost de Teambreak, au hasard…).

Je vous remets le lien de leur site où vous trouverez tous les détails (adresse, prix (le même que les autres lockroom de Paris) etc). Saluez Laurent et Romain de notre part, ils vous offriront des bonbons.

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