Le cannibale de Paris – Chapitre 1

Par L'Orga

Suite à une violente dispute avec sa femme, cet homme tua sa femme et ne sachant pas comment se débarrasser du corps, il la mangea. Ce n’était donc que le premier d’une longue liste de cadavres.

Pensant participer à un jeu, vous vous retrouvez prisonniers du Cannibale de Paris. Si vous ne faites rien, il y a des chances que vous deveniez son prochain repas : est-ce bien ce que vous souhaitez ?

ATTENTION

Si vous souhaitez garder la surprise totale du contenu de cet escape game, je vous déconseille de lire cet article.

Devant la porte d’entrée

Comme expliqué dans le mail de réservation : nous nous devons d’attendre devant la porte d’entrée, et ce, même si elle parait fermée – quelqu’un viendra nous chercher… Je confirme !

On peut donc imaginer que, vu le thème et vu l’organisation, nous allons entrer dans le vif du sujet assez rapidement et notre flair ne nous aura pas trompé ! Nous nous assiérons donc sur nos fondamentaux en début de partie. Personnellement, ce n’est pas grave, tant que c’est pour une grande et noble cause ! Peut-être même que pour une fois, ce seront « nous » les fondamentaux ?

Nous sommes donc devant la porte à attendre, attendre… jusqu’à ce qu’elle s’ouvre et ooohhh !!!

Derrière la porte d’entrée

Un genre d’Igor de la famille Adams nous accueille – en considérant qu’on appelle cela un accueil – et nous présente sommairement d’une voix hésitante les raisons de notre venue. Soyons honnête, dès le début, il y a comme un malaise. Entre l’obscurité ambiante, ce personnage si particulier et les cris qui viennent du sous-sol : cela n’augure rien de bon.

Nous nous laissons faire dans le cadre du « jeu » mais bien vite, nous allons nous rendre compte de notre erreur. De jeu, ce lieu n’en a même pas le nom. L’idée – et accessoirement l’envie – de partir nous prend tous aux tripes et une fois notre fou geôlier parti, nous nous acharnons à cette tâche : notre survie !

Nous lutterons un peu sur les énigmes qui nous permettrons de nous libérer, mais une fois sorti de nos cellules, le constat est bien là : nous sommes chez des fous sanguinaires : la légende disait donc vrai ! Toute la décoration n’a qu’un seul but : accroître notre envie de partir d’ici. C’est sale, c’est écœurant et puis disons le clairement : c’est dégueulasse.

Nous n’avons envie de ne rien toucher car à votre avis : quelle est la décoration préférée d’un cannibale ? Je vous laisse l’imaginer. Et même en l’imaginant, vous seriez bien en dessous de la vérité. C’est criant de vérité et tous les sens sont impactés : de la vue à l’ouïe, le toucher pour réussir à trouver les éléments de notre salut ; même l’odorat sera mis à rude épreuve ! Et pour notre plus grand malheur, plus on avancera vers la sortie, plus cela sera difficile.

Devant la porte de sortie

C’est donc sous le harcèlement constant du cannibale et en supportant ce que nos sens perçoivent que nous avançons et touchons prêts du but pour finalement réussir à nous enfuir à peu près sains et sauf de cette tanière.

Nous retrouverons donc les concepteurs de cette idée macabre pour une photo « souvenir » des plus délicate et parfumée parmi notre longue collection d’escape game. Nous aurons même le droit à un petit verre – à la santé du cannibale ? – avant de pouvoir partir. Et c’est en priant pour l’âme des 4 filles qui s’apprêtaient à rentrer que nous sommes partis sans demander notre reste.

Au final, un escape game au scénario parfois un peu léger (pourquoi on est là ?), mais qui ne souffre d’aucune faute de réalisation. C’est profondément sale et malsain et je vous conseille d’avoir l’estomac léger pour entrer dans l’antre du cannibale… sinon j’ai bien peur qu’il devienne le prochain repas de l’hôte !

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