Cannibal Island

Par L'Orga

Marc Haulabois a trouvé une vielle légende racontant la présence d’un sorcier immortel et de son trésor. Il s’est mit immédiatement en chasse, mais ne donne plus signe de vie… Y aurait-il encore des adeptes de ce sorcier pour garder précieusement le magot ?

Juste une mise au point

Voila un escape game qui a eu bien des rebondissements pour nous. Après une première visite pour le bêta tester il y a quelques mois, nous avions dialogué avec les créateurs et nous nous étions rendu compte qu’il restait des points à exploiter dans ce jeu, et qu’il manquait encore un peu de matière pour parfaire une idée de base vraiment sensas.

Nous avons eu l’occasion de nous rendre compte de la évolution au fil des semaines mais surtout de l’investissement des concepteurs dans la réalisation de leur jeu – comme nous l’avions déjà remarqué pour l’Opération Balkans. C’est donc non sans plaisir que nous répondons présent à l’invitation de Quest Factory pour venir tester la version finale de Cannibal Island.

Avant de rentrer dans le vif du sujet, il est important de signaler que Cannibal Island n’est pas un escape game de type horreur rempli de jump scares. Nous sommes « juste » des aventuriers en pleine exploration d’une île qui abrite une population d’anthropophages. Une fois cette mise à point faite, nous pouvons maintenant embarquer !

L’heure du goûter

C’est ballot, notre exploration est – dès le début – ralentie par une rencontre avec des autochtones et nous nous retrouvons immédiatement en prison, alors qu’on était à peine sur la case départ. Il n’est maintenant plus question d’explorer l’île à la recherche de trésors, mais bien de réussir à s’enfuir et juste sauver notre peau ! On ne peut plus piller peinards de nos jours…

C’est sûrement notre dernière nuit comme êtres vivants et il nous faut immédiatement trouver une façon de nous en sortir. On constate d’ores et déjà une grande qualité de réalisme sur le côté prison archaïque et primitive. La jungle n’est elle même pas dénuée de finitions tropicales. Tout l’ensemble est cohérent, cela rend l’escape game crédible et immersif dans lequel il est agréable d’évoluer.

Les énigmes sont, quant à elles, très bien imbriquées dans le jeu, apportant même, pour quelques unes, une certaine nouveauté dans l’univers des escape games. Elles sont toutes logiques et fluides et rendent le jeu facilement abordable.

Le mastering est bien intégré au scénario, n’étant pas sans rappeler celui d’Opération Balkans. Il est également bien chronométré de façon à aider les groupes – le cas échéant – en temps et en heure.

Pour le menu de ce soir, il y aura donc des voyageurs pour les cannibales ou alors quelques sursauts saupoudrés d’une intense réflexion pour les aventuriers. C’est au choix du chef, et le chef c’est vous !

La convivialité vue par des autochtones

On notera à la sortie que le lieu de briefing a été également conçu pour la photo de fin, ce qui en rajoute encore au travail prodigieux fourni par l’enseigne.

Au final, je suis ravi d’avoir pu vivre deux fois cette expérience. Une telle progression entre les versions ne se fait pas sans un véritable investissement de la part du staff et à titre personnel je les remercie pour leurs efforts. Cet escape game est une très bonne aventure à la Indiana Jones. Mon seul regret sera que le nom du scénario aura tendance à faire fuir  les plus peureux des joueurs… à tort.

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