L’étrange histoire d’Edward Selgorn

Par L'Orga

Edward Selgorn est mort en laissant son dernier ouvrage inachevé. Il ne reste plus que la dernière page à écrire. Dans son testament, il est prévu que tout ouvrage non-terminé serai brûlé ! Vous êtes les personnages du livre et vous ne voulez pas finir dans les flammes !

Un laboratoire d’expérience

Dernier passage à The Escape Lab’ après plein d’escape games divers et variés comme : Dans le noir… ou la Virtual Adventure, l’excellent Alma 3.0 et la Base Militaire B-423.

[D’avance, excusez nous de ne pas faire d’article sur la Break Room]

Avant de commencer, parlons de la particularité de notre « groupe ». En effet, pour cette session, nous étions 15, dissipés et impatients d’aller nous affronter en 3 groupes de 5 pour ce scénario. Du coup le briefing était assez compliqué à réaliser pour les game master, mais ils s’en sont assez bien sortis. On notera cependant l’absence complète de fondamentaux et le fait que le hall d’accueil n’est pas assez spacieux.

Une histoire narrative

L’histoire est cette fois assez poétique, un roman inachevé, voué à la destruction suite au testament de l’auteur… Mais nous… qui sommes nous ? Nous sommes les personnages de ce roman qui nous voulons pas finir dans les flammes. Du coup nous allons rédiger cette dernière maudite page ! Je trouve l’idée surprenante et intéressante à la fois, allons voir comment la réalisation est faite !

Nous entrons donc dans le bureau de l’auteur… C’est assez sobre, suffisamment d’éléments pour nous occuper mais pas tant que ça non plus. Malgré cela, nous aurons fort à faire et c’est surprenant. L’un des points fort de cet escape game, en plus de son aspect poétique, sera d’avoir bon nombre d’énigmes à faire en parallèle. Cela occupera tout le monde, tout le temps et pas toujours 5 regards fixés vers un seul objectif.

Les énigmes s’enchaînent d’un livre à l’autre, d’un poème à l’autre et les références sont ainsi assez faciles à trouver. C’est très plaisant et fluide, il faut bien l’avouer. C’est d’ailleurs ce qui en fera une très bonne immersion. Contrairement à l’accoutumée où ce sont plus les décors qui jouent, ici c’est les énigmes et le lien avec le littéraire qui m’ont convaincu pour ce scénario.

Une fin poétique

La fouille et l’observation seront malgré tout encore de mise pour arriver au bout de ces énigmes. Du fait de la parallélisation, la difficulté sera en fonction du nombre de joueurs : à 2, un véritable challenge, à 5, c’est un niveau intermédiaire.

Au final, un escape game poétique qui fait voyager, mais surtout qui change de l’ordinaire. J’y noterai cependant un petit problème de rangement de salle sans trop d’incidence nous concernant… mais c’est dommage de voir le game master pendant le jeu…

2 pensées sur “L’étrange histoire d’Edward Selgorn

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