Fox in a Box

Le Bunker

Réussir ou Hirocheznous

Mitigés serait le mot qui pourrait le mieux coller à nos sentiments sur cette room quand nous sommes sortis. Il y a du bien, et aussi un peu de moins bien. On arrive donc pimpants à l’heure convenue, chez Fox in a Box. On est accueillis dans une salle assez petite, avec le comptoir et une dizaine de fauteuils. Un autre groupe attendait leurs amis encore en partie, il ne restait plus beaucoup de places pour les cerveaux que nous sommes. On fait pas nos timides et on s’installe à côté d’eux. Notre game master arrive. On commence un petit brief en plein milieu de la pièce : il faut avouer qu’avec le groupe qui discute et une autre game master qui parle via micro, c’est pas l’idéal pour une parfaite compréhension. Mais comme on connait déjà bien les modalités, ça ne pose pas trop de problèmes. On est conduit par une autre personne, qui sera finalement notre game master (on ne sait pas pourquoi non plus ça a changé, peut-être que le 1er ne voulait pas de nous) dans la room.

On descend un petit escalier et c’est parti. Il s’agit de sauver le monde d’un contre-espion fou qui a enclenché une séquence atomique (pas très sympa de sa part) durant la guerre froide, dans les années 80 (pas que vous ne le sachiez pas hein). Et là, première erreur : une des portes qui devait être fermée…ne l’était pas. Comme on est bons joueurs (et qu’on est filmés), on la referme et on se lance. Le système de communication qu’on nous annonce nous intrigue. Une boîte aux lettres pour mieux convenir à l’époque, ingénieux ! Il suffit d’appuyer sur un bouton pour recevoir un indice quand on veut. Mais du coup comme on essayait de jouer sans trop d’indices et qu’ils essaient de faire en sorte que les gens sortent, notre game master est intervenu par micro pour nous aider. Peut-être un peu trop car nous n’avions plus le temps d’utiliser le bouton spécial indices.

Sinon, les décors sont réussis et en adéquation avec l’époque. Des tenues sont disposées et peuvent être enfilées pour se sentir un peu plus encore immergés dans nos rôles (on peut facilement prendre l’apparence d’un dictateur, ce qui est appréciable). Je vous déconseille néanmoins de faire toute la partie avec un masque à gaz, c’est sympa 10 secondes mais après, c’est lourd. La manipulation est présente, avec notamment une épreuve très casse-tête mais très drôle (on dit ça une fois qu’on a réussi). La fouille est présente, surtout dans une salle. Un indice est particulièrement dur à trouver. Enfin, et c’est la raison pour laquelle l’intervention du game master par micro a été si importante, l’ordre des indices n’est pas très clair. On ne sait plus où donner de la tête par moment.

Bilan

Comme je le disais, c’est mitigé. La room en elle-même et ses indices nous ont relativement plu. Le reste, un peu moins. Plusieurs petits détails laissent une impression d’une enseigne moins rôdée que les autres. Nous avons tout de même réussi à empêcher une énième fin du monde en 56 minutes. On nous avait prédit un escape game plutôt facile, il ne l’était pas tant que ça (enfin, pour nous, on est ptete nuls). Certaines choses peuvent ralentir considérablement l’ensemble.

add112
– Des décors au niveau et des tenues sympas
– De la manipulation bien réalisée

 rounded58
– L’espace d’accueil, pas idéal en toute situation

minus75
– Une porte ouverte qui ne devrait pas et un indice sonore difficile à interpréter
– L’ordre des indices est confus, d’où les nombreuses interventions par micro du game master

L'escapeomètre

  • Décor / immersion 50%
  • Fouille 40%
  • Énigmes 60%
  • Manipulation 60%
241 rue de Bercy – Paris 12ème
Y aller